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LE COCKER ANGLAIS |
HISTORIQUE |
Son
nom est dérivé de celui d'un gibier à plumes que les Anglais
appellent Woodcock (bécasse) avec lequel il rivalise d'astuce et
dont il finit toujours par triompher . Aucun autre chien ne rend les mêmes
services dans les sous-bois. Aucun buisson, aucune ronce ne
constituent des obstacles pour lui; même quand ils sont inextricables,
il sait comment faire pour contraindre le gibier qui s'y est réfugié
à en partir. Il déniche le lièvre dissimulé dans l'anfractuosité
la plus discrète et force à s'envoler le canard sauvage abrité dans
les roseaux les plus touffus. Sa petite taille lui permet de travailler
dans les endroits inaccessibles aux chiens plus grands. Il rapporte
aussi bien qu'il quête. Parce qu'il aime passionnément la chasse et
possède un flair hypersensible, le Cocker obtient d'excellents
résultats
sur le terrain. Dans
l'histoire du Cocker, l'ère moderne est relativement courte car on la
fait commencer en 1879, année de la naissance du chien Obo qui est
considéré comme l'ancêtre de tous les Cockers actuels. Mais
l'histoire
des Spaniels en général et de leur rôle en tant que chiens de chasse
remonte à des temps bien plus éloignés. On admet communément que
les origines les plus anciennes du Cocker se rattachent à celles des
Epagneuls et des Setters et que leurs formes ancestrales furent
analogues. Dans son Prologue du conte de la femme du drapier de Bath (Wife
of Bath's Prologue), écrit entre 1386 et 1390, l'Anglais Geoffrey
Chaucer faisait allusion aux Spaniels. On décrit l'emploi du Spaniel
pour la chasse au faucon dans l'un des plus vieux et des plus
intéressants
ouvrages sur les chiens, Le livre de chasse écrit entre 1400 et 1410
par Gaston de Foix dit Phœbus. Cet ouvrage fut
traduit en anglais par
le premier duc d'York, cinquième fils d'Édouard Ill, sous le titre Dans
un article paru en 1803 dans le Sportsmen Cabinet, on mentionnait deux
types de Spaniels : l'un beaucoup plus grand que l'autre portait le nom
de Springing spaniel (l'actuel Springer spaniel en descend
vraisemblablement)
; le second était appelé Cocking spaniel et convenait
particulièrement
pour le travail en terrain couvert et pour la chasse à la bécasse. Ce
texte permet d'avoir déjà une idée assez précise du Cocker qui
apparaît donc comme un chien différent des autres Spaniels. Pour
certains auteurs, le Cocker serait le descendant du Toy spaniel ou
Blenheim, de l'élevage des ducs de Marlborough. Vers 1800, le Blenheim
devait être plus grand que ses descendants actuels; il constituait en
quelque sorte le trait d'union entre le Spaniel de travail et celui de
compagnie. En Grande-Bretagne, jusqu'en 1870, l'élevage des Land's spaniels conserva un caractère très hétérogène car il était I'œuvre de propriétaires terriens qui sélectionnaient les animaux en fonction des seules exigences de la chasse qu'ils pratiquaient. Chacun créait un type spécial pour son usage personnel en se préoccupant plus des qualités de chasseurs des sujets que de leur homogénéité morphologique. L'organisation d'expositions canines permit de comparer entre eux les diverses variétés existantes et de fixer les caractéristiques de races de Spaniels bien déterminées. On put alors mettre de l'ordre dans une situation assez compliquée et rédiger les standards. A l'intérieur de chaque variété, on uniformisa les caractères spécifiques et l'on parvint ainsi à distinguer exactement chacune des races de Spaniels de chasse: le Cocker, le Field, le Springer anglais, le Springer gallois, le Sussex, etc.....(source Devecchi.) |
09-févr.-2001 15:13:10
création-Forman sarl : Jean
Louis Forrier & Denise Mangold
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